Transcription
Non, non, j'aime pas mon travail, j'adore mon travail !
Je suis Patricia et je travaille à la Sécurité civile.
Ma première fonction est assistante de la Directrice générale.
Et ma deuxième fonction est de travailler à la cellule Communication et Événements.
Je n'ai absolument aucune routine dans mon travail,
c'est justement ça qui m'intéresse.
Je me plais énormément à la Sécurité civile,
c'est que tous les jours est un autre jour,
je ne sais jamais ce qui va arriver dans la journée.
Je me sens libre dans mon travail,
d'abord concernant effectivement la flexibilité des horaires.
Alors, mon job n'est pas routinier dans la mesure où je travaille principalement avec des opérationnels,
donc ce sont des métiers d'urgence.
Donc tous les jours, il y a quelque chose de nouveau.
Quand je me lève le matin, je ne sais pas du tout comment va se passer ma journée,
ni à quelle heure elle commence, ni à quelle heure elle finit.
Et ça me va très bien !
Si je suis dans un bureau toute la journée, je meurs.
Moi j'ai vraiment besoin d'être en contact avec les gens,
d'être sur le terrain avec des opérationnels.
La Sécurité civile, ça regroupe la Protection civile,
les pompiers et les centrales d'appels 101 et 112.
Donc ce sont des métiers de sécurité, mais des métiers qui sauvent des vies.
La Protection civile a énormément de beau matériel au niveau technologie.
En quelques exemples : il y a les drones,
il y a le TAST, qui est le camion de communication.
Il y a les plongeurs, il y a le CBRN,
il y a les rescue dog que sont les chiens de secours,
les chiens de recherche, qui travaillent en accord avec notamment le DVI
et la section recherche des personnes disparues.
Les métiers de la Sécurité civile, ce sont des métiers d'urgence et de sécurité.
Ça veut dire, ces gens sauvent des vies tout au long de l'année.
Et ces gens, ce sont des gens des centrales d'appels 101 et 112,
ce sont la Protection civile,
mais ce sont également les pompiers.
Voilà, j'aime ces gens pourquoi, parce que
malgré les difficultés qu'ils ont,
humainement ce sont des chouettes personnes !
C'est vrai qu'au bout de leur journée, quand ils ont reçu 10, 20 ou 50 appels d'urgence,
C'est vrai que parfois, leurs journées sont plus dures que la nôtre
mais ils ont toujours la pêche et le sourire.
Et franchement, travailler avec eux, en tout cas pour moi, c'est un bonheur.
Mon arrivée à IBZ a été un petit peu chaotique
mais ce que j'ai beaucoup apprécié chez IBZ,
c'est justement la possibilité de pouvoir
évoluer, avancer,
le respect du travail que l'on fait,
la reconnaissance du travail que l'on fait.
On est tous différents, on a tous nos caractères,
on a tous nos personnalités,
mais au final, on arrive à tous travailler ensemble
quelles que soient nos différences.
Je suis reconnue dans mon travail,
j'ai la chance d' avoir ...
un entourage qui me fait confiance.
Ici, on tient quand même compte du ressenti aussi des gens.
C'est pas que professionnel,
c'est aussi humain.
La fonction publique me plaît beaucoup plus que le privé
parce que justement il y a une reconnaissance.
On n'est pas un numéro,
on n'est pas remplaçable aussi facilement que ça.
[rire]
et puis on vous donne l'opportunité d'évoluer aussi,
même si on n'a pas de diplôme.
Donc ça, c'est quand même un plus.
J'ai eu l'occasion de participer avec eux au Relais pour la Vie de Waremme,
qui est une course sur 24 heures
pour la lutte contre le cancer.
Et ils ont fait ça sur leur temps libre.
Ils ont fait des petites animations pour les enfants,
et voilà, j'ai trouvé ça humainement...
joli.
Je suis allée au SIAMU, ici à Bruxelles,
avec ma Directrice générale et mon Directeur communication,
et j'ai le vertige !
Et le Major Smolders Spencer,
bonjour Spencer, parce qu'il verra cette vidéo,
me dit : je t'ai réservé une petite surprise.
Et puis on arrive dans la cour et ils avaient mis l'échelle de 34 mètres.
Elle fait 34 mètres cette échelle.
Et donc, il me met le harnais de sécurité,
ils me font monter dedans bien sûr,
et puis en arrivant en haut, j'étais complètement tétanisée
donc on m'a fait vite redescendre.
Et en redescendant, Geneviève, qui est ma Directrice générale,
dit à mon Directeur Communication , c'est compliqué :
"Regarde Patricia comme elle est épanouie !
C'est quelqu'un qu'il faut absolument pas enfermer dans un bureau."
Et ça reflète vraiment
mon parcours et mon travail au sein d'IBZ.